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Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...

20 mai 2011

ça se chavire par ici, une toile déchirée qu'on

ça se chavire par ici, une toile déchirée qu'on croyait enterrée.

 

Des lambeaux de mon amour ? une voile pour voguer dans la mer nostalgie. 

 

Je suis sans solution, j'ai dépassé la simplicité de l'équation, il reste la tendresse et le désir sans conditions, et qui tournent à vide, se heurtent au vent de ta vacuité oublieuse.

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7 mai 2011

Fin de l'histoire. Y a plus d'histoire, y a plus

Fin de l'histoire. Y a plus d'histoire, y a plus d'espoir de retour, je suis du passé trépassé, décomposé, néantisé.

Je ne suis même plus celle avec qui peut-être on ne sait pas quoi dans un futur lointain.

 

Sortie de ta vie, puis de tes pensées, puis... de tes contacts.

 

Je ne suis plus l'abandonnée familière, je ne suis plus que de l'arrière-passé.

 

Je ne suis même plus un souvenir.

 

27 mars 2011

Toi qui me lisais Borges. J'oublie, même ça.

Toi qui me lisais Borges. J'oublie, même ça.

 

Seule et sûre, dans nos ruelles, qui ne sont plus que les miennes, apaisées de n'être plus hantées par tes pas.

 

Entre tes souvenirs et les miens, c'est comme des années-lumières. Tes flash back sont morts depuis longtemps quand les miens scintillent encore discrètement ; alors c'est presque rassurant de me dire, quand je t'oublie presque, que je ne fais plus partie de tes pensées depuis si longtemps. Oui, rassurant : au moins, ça me préserve de ton retour.

 

Pourtant, pourtant, il y a cette certitude de croiser à nouveau ton regard, d'avoir ce choc, de lire cette peur dans nos yeux qui n'étaient que désir. La conviction que tu reviendras, hasard ou pas, qu'on se reverra.

 

Pourquoi ? nous n'habitons même plus le domaine du simple improbable !

 

Mes errances quotidiennes ne t'appartiennent plus, mais tu n'es jamais bien loin. Comme un fantôme qu'on ne craint plus, auquel on s'est habituée.

 

C'est ça. Tu fais partie de ma vie à jamais.

 

Quand cesserai je ?

 

 

14 février 2011

Les étrangers familiers.

J'alterne ma haine, avec le reste.

Restes de tendresse, parmi tout ce qui a pourri.

Choquée de voir l'écart qui s'est fait jour. Je me suis même dégoutée de t'avoir aimé. C'est qui, ce "tu" ? Dire que j'ai tant goûté tes lèvres, tant aimé ton odeur.

Dire que nous avons été intimes. Nous ne sommes même plus des étrangers... que sommes nous ? je reconnaîtrais ta cicatrice sur le bras entre mille. Tu te retournerais sans doute au son de ma voix, même si tu dis que je ne suis que "du passé". Je verrais la peur, la gêne dans tes yeux, au détour d'une rue, me croisant. Tu m'apercevrais trembler un peu derrière toute l'ironie.

De vieilles connaissances ne feraient même pas ça... elles ne se seraient pas plus retranchées derrière des silences et contre-silences.

Tu es l'absent. Je suis l'oubliée.

Familières figures du temps perdu.

27 novembre 2010

Je me suis donnée tout entière, à une ombre, à

Je me suis donnée tout entière, à une ombre, à une chimère ; jusqu'à la folie, jusqu'à... la lie. De l'estime mais en quel honneur ? je t'en ai tellement pardonné, et je me suis tellement accablée.

Du vent, mais du vent poisseux, qui amertume ma bouche de tes mensonges : peux-tu tomber plus bas ?

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19 octobre 2010

Fiction - Partie 1

Tu es revenu. J'ai tellement attendu ça, pouvoir te serrer dans mes bras, dessiner à nouveau ton visage sous mes doigts.

Et puis tout le reste est revenu aussi. Mes doutes, les moments où je te regarde en me demandant qui j'ai en face de moi. Visage multiple. Le garçon tendre ou le cynique qui ricane face aux laideurs d'autrui ? Celui qui a "la classe", ou le beauf ?

Tout le reste est revenu, mais si ce n'était que ça... chaque jour je me demande quand. Quand tu vas me quitter, pour la deuxième fois. Quand tu ne réponds pas tout de suite, j'imagine le pire.

Et puis je suis amoureuse, enfin comme avant quoi. Sauf que maintenant tu le sais. Et tu ne dis rien. Tu seras toujours gagnant finalement, je peux bien être pudique, qu'est ce que ça change ? Toi tu ne diras jamais rien, et je ne saurai jamais rien, et moi... je serai toujours celle qui t'a "attendu" pendant des mois.

Chaque fois que tu fais une soirée sans moi. Je me demande si tu ne vas pas revoir ces deux bombes du mois de décembre. Ou s'il n'y en aura pas d'autres. Et j'imagine que toutes les filles...

Et maintenant je te connais bien. Je sais qu'un jour, bientôt surement, tu me diras que ... finalement non.

Je passe mon temps sur un fil de funambule, tu es en bas et tu me regardes. Et je vais tomber. Je vais tomber. Mais tu es en bas, tu fais le clown, tu regardes un peu. J'ai peur, je vais tomber. Je vacille. Et puis... tu t'appuies sur le poteau qui tient la corde, tu t'appuies, et je crie.

Et tu t'en vas.

Voilà de quoi j'ai peur.

Tu es tellement gentil, tellement tendre, tu prends soin de moi... j'avais appris à vivre sans ça, mais à présent, si on me l'enlève encore... ?

19 octobre 2010

C'est là qu'on écrit la fin de l'histoire. Une

C'est là qu'on écrit la fin de l'histoire. Une autre fin. Voire, d'autres.

17 octobre 2010

Brûlé, enterré, classé, l'ex kleptomane qui n'a rien laissé

Tu es presque comme mort pour moi.

17 octobre 2010

Je te hais.

Tu as tout sali, tout détruit, même les jolis souvenirs que j'avais de toi. Tu pouvais pas me laisser ça au moins ?

Même l'espoir de se revoir, tu l'as bousillé. J'avais fait tellement d'efforts pour qu'une amitié lointaine ne soit pas avortée, tuée. Et tu m'avais même laissée y croire.

Tu parles. Même ça, c'était que du vent.

15 octobre 2010

Ton silence. Ton silence c'est comme une vague

Ton silence.

Ton silence c'est comme une vague après laquelle tout est vide et désert.

Ton silence c'est comme un couteau de mépris.

Tu ne réponds plus, je n'existe plus.

Je méritais pourtant bien ton respect, non ?

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