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Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...
29 mai 2010

Du flou et du dégoût.

Quatre mois ont passé. Certaines choses commencent doucement à s'estomper, comme le souvenir poignant de ta main agrippant ma hanche dans nos moments fusionnels, comme les étincelles qu'il y avait dans les regards que tu me portais.

Un mois passé à m'interroger, un à espérer encore, un à tenter d'effacer, un à me dégoûter de toi. Bon sang, c'est long, quatre mois.

Hypersensible, hypermnésique, et toi en face avec tes indifférences, ta mauvaise foi, tes désirs d'amitié, ta culpabilité.

Qui est cet étranger ? Qui est ce garçon qui me déçoit presque chaque jour un peu plus ? Tellement de défauts qui devraient me mithridatiser, tellement que je ne peux pas me concentrer sur eux tous à la fois.

Tes petites lâchetés me traumatisent chaque jour davantage, tes inconsciences et indélicatesses. Je te trouvais brillant, je te trouvais beau, je te trouvais classe, et je me suis trompée. Je t'ai accordé le bénéfice du doute, parce que ça m'arrangeait bien de penser que j'avais vraiment compté, que les étincelles en question n'étaient pas si fréquentes.

Sauf qu'à présent il me faut composer avec une autre Elle. Si seulement elle m'avait été inconnue... si seulement elle n'avait pas été une de celles qui m'a vue pleurer pour toi. Si seulement vous hantiez un autre quartier, une autre ville.

De l'eau dans le gaz paraît il. Une revanche que j'aurai un jour ou l'autre, me dit-on. Oui oui. Mais tu ne reviendras pas, jamais, même dans un an, même dans cinq. Jolie revanche oui, je l'attends. Si elle avait vraiment été intéressante, j'aurais dépéri en me disant que je vaux tellement moins. Mais non. Elle est bête, dit-on. Superficielle. Alors j'en conclus que tant que les Elles à qui tu plais sont jolies et ont le vernis (au moins le vernis) de l'intelligence, cela te suffit. Enfin, pour un temps. Pas plus de trois mois, jusque là. Jusqu'à Elle, peut-être.

De l'eau dans le gaz, mais cela vous conviendra. Il n'y a que moi que tu as réussi à quitter. Ironie du sort. Rien à me reprocher. Mais plus envie, trop d'efforts. Tout ça. L'altérité c'est pas ton truc je crois. Je crie à l'arnaque sur la marchandise, il ne fallait pas me vendre du rêve et des "tu es la femme parfaite". Ca n'a pas duré longtemps ce joli discours me direz-vous. Je fais illusion quelques semaines, ce n'est déjà pas si mal.

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