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Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...
19 juin 2010

Espèce de salaud oublieux.

Je suis submergée. Mais pas par toi, pour une fois. C'est fou, qu'il ait fallu attendre que de gros nuages viennent obscurcir l'horizon, pour que je me rende compte que tu n'étais plus dans le paysage depuis longtemps. Maintenant, je te comprends : tu m'as oubliée vite fait, parce que tu as changé de décor vite fait. C'était tellement facile. Et tellement lâche.

Je pense à nous et j'ai vraiment le sentiment que c'était une autre vie.

Alors, c'est ça, le futur de nos souvenirs ? Un truc vaguement éthéré et joli, dont on ne se rappelle plus très bien, parce que l'arrière-plan a trop changé, et trop vite ?

Et ça te fera quoi de repenser à quand tu me lisais Borges, comme si j'étais une petite fille qu'il fallait border ? Un petit sourire en coin, en hommage à un beau moment que tu as pourtant laissé sombrer sans trop de regret ?
Peut-être qu'à la prochaine couverture borgessienne que tu croiseras, tu ne penseras même pas à moi. Après tout, c'était ton écrivain fétiche. Pas le mien.

Mon appartement, mais ton univers.

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Commentaires
F
Comment font-ils pour "oublier"? Moi qui suis persuadée qu'on oublie jamais...<br /> <br /> Les souvenirs refont toujours surface, même quand on essaie de les contrer.<br /> <br /> Au fond du trou, je pense à toi qui ne va surement pas mieux. Je t'embrasse et t'écrirais peut-être très bientôt.<br /> <br /> Flavia.
Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...
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