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Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...
8 juin 2010

Qui perd gagne.

Je n'aurais pas dû te donner la parole. Invisible, inaudible, voilà comme tu dois être. Pour laisser toute la place à mon imagination - pas celle qui te voit avec elle ; celle qui voit ta médiocrité. Pour couvrir le bruit de ta réalité.

Il ne fallait pas te donner voix au chapitre. Pourtant... je devais bien te tendre une main. Je suis à la fois si triste de ton échec, et si soulagée. Je ne vais pas pleurer sur ton sort après tout, tu as miné tout seul ton avenir.

Paraît que le rapport de force est en ma faveur à présent ; je ne crois pas ; tous les succès du monde ne cacheraient pas la béance que tu as ouverte. Il est vrai que tu ne le sais pas... et que ce qu'on voit à présent c'est mon nom sur une liste, alors que le tien ne figurera nulle part. Anonyme.

Quand est-ce que tu vas cesser de faire tout ce bruit parmi mes pensées ? C'est fatigant, depuis tout ce temps. Tais-toi un peu. Sois médiocre et tais-toi.

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Commentaires
F
La roue finirait-elle (un peu) par tourner...?
Quand les petites fleurs bleues se couvrent d'amertume...
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